Libération du photojournaliste italien enlevé en Afghanistan

Publié le par Charlotte

Gabriele Torsello, le photojournaliste italien enlevé le 12 octobre dans le sud de l'Afghanistan, a été libéré après avoir passé trois semaines pratiquement toujours enchaîné, sans voir la lumière du jour.

Des employés humanitaires ont reçu un appel leur demandant de se rendre sur une route où ils ont trouvé le journaliste de 36 ans, apparemment en bonne santé, rapporte le site internet PeaceReporter, consacré au conflit en Afghanistan et proche des organisations charitables qui y travaillent.

Torsello a ensuite pris la route de Kaboul.

Habituellement basé à Londres, le journaliste converti à l'islam a raconté qu'il n'avait pas vu la lumière du jour pendant toute sa détention et qu'il était le plus souvent enchaîné. Pour les repas, il avait des pommes de terre et une maigre soupe dans laquelle trempait du pain.

Au début de sa captivité, il pouvait lire le Coran mais il a ensuite changé de lieu de détention et n'avait plus le livre saint de l'islam.

Le ministre italien de la Défense, Arturo Parisi, a remercié le SISMI, les services secrets militaires, pour leur "contribution décisive" à cette libération, rapporte l'agence de presse italienne Ansa sans autre précision.

L'ambassadeur d'Italie à Kaboul, Ettore Sequi, a démenti tout versement de rançon, comme le bruit en a couru.

Les ravisseurs du journaliste - selon le gouvernement de Kaboul, il s'agissait de taliban, ce que ceux-ci ont démenti - exigeaient en échange de Torsello que l'Italie leur livre un Afghan converti au catholicisme.

Le président italien Giorgio Napolitano et le président du Conseil Romano Prodi ont fait part de leur soulagement après cette libération.

Torsello avait été enlevé par cinq individus armés sur la route menant de la capitale de la province d'Helmand à la province de Kandahar.

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